La facturation électronique va connaître une transformation majeure en 2026 ; êtes-vous au courant ? Cette réforme vise à moderniser et à sécuriser les échanges commerciaux entre les entreprises mais ne se limite pas à une simple dématérialisation ; elle s’inscrit dans une logique globale de simplification administrative et de lutte contre la fraude.
Chaque entreprise, quel que soit son secteur, sera progressivement concernée par ces nouvelles obligations. Il est donc essentiel de la comprendre !
En quoi consiste la réforme de la facturation électronique en 2026 ?
Les entreprises établies en France, sans distinction de taille ni de secteur d’activité.
Les grandes entreprises, les PME et les micro-entreprises devront progressivement se conformer aux nouvelles règles imposées par cette réforme et les délais de mise en œuvre varieront selon la taille des structures mais, à terme, toutes seront soumises aux mêmes obligations.
Les fournisseurs comme les clients seront également impliqués dans ce changement puisque toute entreprise émettrice de factures devra obligatoirement passer par une plateforme agréée pour transmettre ses documents. A l’inverse, les entreprises réceptrices devront également accepter ce mode de transmission, ce qui transformera profondément les habitudes comptables.
Important : cette réforme concerne aussi bien les transactions entre entreprises françaises (B2B domestiques) que celles effectuées avec des partenaires européens. Les échanges avec les administrations publiques sont également inclus, dans la continuité de la facturation électronique déjà en place dans ce cadre.
Qui est concerné par cette réforme ?
La réforme de la facturation électronique 2026 se compose de deux grands axes : la généralisation de la facture électronique et la mise en place d’un contrôle des données de facturation. Concrètement, toutes les entreprises devront émettre, transmettre et recevoir leurs factures sous format électronique via des plateformes certifiées, des plateformes connectées au portail public de facturation, qui centralisera et vérifiera les informations.
L’objectif premier de ce changement est de rendre les échanges plus fluides et plus fiables ; normalement, les factures électroniques faciliteront la transmission des données fiscales aux administrations. Ainsi, l’État pourra suivre plus efficacement la collecte de la TVA, limiter les risques de fraude et améliorer la transparence des transactions.
En parallèle, cette réforme simplifiera les processus internes des entreprises car l’automatisation de la facturation permettra un réel gain de temps, une réduction des erreurs de saisie et une meilleure traçabilité des paiements.
Via cette réforme, la France s’aligne sur une dynamique européenne qui vise à standardiser les pratiques. Le recours au format électronique unique assurera une meilleure compatibilité entre les différents systèmes et renforcera l’efficacité des échanges au sein du marché intérieur ; en êtes-vous satisfait ?
Et quelles sont les 4 nouvelles mentions obligatoires sur les factures à partir de 2026 ?
À compter de la réforme 2026, les factures électroniques devront comporter quatre nouvelles mentions obligatoires afin d’améliorer la qualité des informations transmises et d’assurer un meilleur suivi fiscal :
Le numéro SIREN de l’acheteur : cette mention permettra d’identifier clairement l’entreprise destinataire de la facture. Elle renforcera la traçabilité et limitera les erreurs d’attribution ;La catégorie de l’opération : chaque facture devra préciser la nature de la transaction (livraison de biens ou prestation de services). Cette information facilitera le traitement automatisé par les administrations et les logiciels comptables ;L’option pour le paiement de la TVA sur les débits : si l’entreprise a choisi ce mode particulier de déclaration, il devra apparaître sur la facture pour permettre un suivi fiscal plus précis et réduire les risques de litiges ;L’adresse de livraison des biens, si elle diffère de l’adresse du client : cette mention clarifiera la destination réelle des marchandises et garantira une meilleure transparence dans les échanges.
Ces nouvelles obligations s’ajoutent aux mentions déjà prévues par le Code de commerce et le Code général des impôts. Elles imposeront aux entreprises une adaptation de leurs logiciels de facturation afin d’être en conformité dès l’entrée en vigueur de la réforme !
La réforme de la facturation électronique 2026 marque une étape décisive dans la modernisation des relations commerciales, imposant une transition vers des factures exclusivement numériques, contrôlées et standardisées. Toutes les entreprises sont concernées, ce qui en fait un chantier d’ampleur nationale ; les nouvelles mentions obligatoires renforceront la qualité des données transmises et contribueront à la lutte contre la fraude. Elles ouvriront aussi la voie à des processus plus efficaces, plus sûrs et mieux adaptés aux exigences d’un environnement économique de plus en plus digitalisé.